dimanche 20 février 2011

Une réunion de quartier pas comme les autres

Compte-rendu de la réunion de quartier du 9 février 2011

Les Conseillers de quartier, Marie-Laure GODIN Maire adjoint et Sylvie
ROUGNON avaient organisé le 9 février une rencontre de quartier en présence
du Député Maire. Cette rencontre s'est tenue au Gymnase Robert DOISNEAU.

La salle était comble (600 personnes selon la mairie, ce qui est exceptionnel
mais justifié par l’enjeu du Parc des Glacières), très tendue et très en
colère.
Le Maire avait réservé une place à la tribune à des représentants du Collectif de
défense du Parc des Glacières (Jean Claude BLANC, Michel de PLACE et
Bernard VINAY), ainsi qu'aux représentants du TCBB (Pierre LAURENCIN) et de la
section Foot de l'ACBB (Jacques MIGAUD).

Les carences en matière d'équipements sportif à Boulogne ont d'abord été
mises en avant. Ces carences ont été amplifiées par l’absence totale de terrains de
sport sur le nouveau quartier du trapèze. Rien n’a été de prévu !
Michel de PLACE en a donné acte, mais il a dit qu'à ce vrai problème on apportait une mauvaise solution.

Il a rappelé qu'on ne bétonne pas un espace vert en Centre ville et qu'on ne
privatise pas des terrains de sport libres d'accès, les seuls de
Boulogne
.

Il a également rappelé que notre quartier comportait de habitants d'origines
et de conditions diverses, que ce parc constituait un lieu de convivialité,
de mixité et de
cohésion sociale.

On ne peut détruire un tel lieu.

Il a enfin insisté sur le fait que ce quartier était aussi habité par des
personnes de condition modeste, petitement logées, et qui ne partaient pas toutes en
vacances. Que, par conséquent, le mètre carré d'espace vert y était plus précieux
qu'ailleurs et q
u'il serait donc immoral de confisquer à des gens de condition
modeste leur
espace de détente pour le réserver à des personnes nettement plus
favorisées et
venant majoritairement d'autres quartiers.

Jean-Claude BLANC a justifié la non destruction d’espace vert sur le parc
des Glacières par la forte densité de la population sur notre
quartier
. Il a précisé que la Cité du pont de Sèvres comporte 5.800 habitants soit 580 habitants à
l’hectare, que le quartier No 3 (ancien périmètre) comporte 12.500 habitants plus les
nouveaux habitants du trapèze et des îlots épars soit 15 à 16.000 habitants. Au total
nous arrivons à une moyenne de 300 habitants à l’ha pour le 3ème quartier à
comparer à une moyenne de 200 habitants à l'hectare pour la ville...

Bernard VINAY a rappelé que le Parc avait déjà été amputé de
tout un espace dédié aux enfants (devenu le solarium de la piscine). Il a rappelé au Maire
son engagement de rétablir le passage vers le marché entre la piscine et la
patinoire.
Parmi les interventions du public, une personne a fait remarquer que la
destruction partielle du Parc des Glacières ne résoudrait en rien les carences
d’équipement sportif de la ville et que, après avoir grignoté une partie du parc, il n’y aurait aucune raison de ne pas continuer.

La salle, très réactive, a largement soutenu les propos des
défenseurs du Parc
par ses applaudissements soutenus.

Le Maire a ensuite évoqué des solutions possibles - il a, semble t’il, écarté le projet rue de Meudon, réalisant ce que pouvait représenter une muraille de plus de 14m de haut devant les fenêtres des
riverains,
- il n’a pas écarté un projet côté patinoire, tout en éliminant une orientation Nord-Sud,
- il a dit qu’il étudiait d’autres solutions :
o fond du nouveau parc de Billancourt,
o pointe ilot V,
o stade le Gallo en hauteur avec anciens terrains Thomson et club hippique,
o et même Ile Seguin

Il s’est engagé à ne pas détruire d’arbres dans le parc.

Il réunira nos représentants avec le Bureau d’études avant la décision.

Notre position

Notre mobilisation et la chaleur de la salle ont été un grand moment.
Il est certain que cette mobilisation met le Maire dans l’embarras.

Nous lui donnons acte du fait qu’il cherche des solutions alternatives.

Mais il n’a pas expressément renoncé aux Glacières et rien ne nous dit qu’après
avoir examiné les autres solutions il nous dise « Désolé mais c’est encore sur les
Glacières que c’est le moins mal »

La retransmission du Conseil municipal du 10 février nous laisse pessimistes
à cet égard.

Pour cette raison, nous devons rester mobilisés et continuer nos
actions de
sensibilisation des Boulonnais.

Nous refusons la possibilité que les tennis s’installent sur le Parc
de Glacières
quelqu’en soit l’endroit.

Le collectif pour la defense du Parc des Glacieres

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